Le « Nouveau Théâtre de Blou » de Blou (Maine et Loire)
CLAUDE : » T’énerves surtout pas Maurice. Tu ne veux pas t’allonger un quart d’heure avant de prendre ta décision ? »
GILBERT : » Moi je suis à la retraite, je m’en fous, j’ai le temps… Mais on ne va quand même pas passer le réveillon pour balancer trente deux cartes sur un tapis ! »
ANAIS : » Alors là, c’est carrément froid, vous ne brûlez pas du tout ! »
ARSENE PICHON : » Je ne savais pas que la place était occupée, je me serais caché ailleurs sinon. Je ne vous ai pas trop fait mal en vous tombant dessus ? »
GILBERT : » Les foudres devrais-je dire ! Les foudres de sa femme qui l’ont terrassé tel un arbre mort. Orage, Ô désespoir ! »
ANAIS : » Tu es jalouse parce que les hommes ne te regardent pas et que moi je suis jeune et que évidemment je les intéresse plus que toi. »
GILBERT : » Comment une pointure comme toi a pu se piquer d’une méduse pareille ? »
Mme PICHON : » Voyez comme il est ! Trente trois ans et toujours pas de femme. Et croyez-vous qu’il en cherche ? Non bien sûr, il compte sur sa mère pour s’en occuper. Mais je ne serai pas toujours là pour te servir de chaperon mon pauvre petit ! »
GISELE : » Mon Dieu, Maurice ! La tête, le coeur ? »
MAURICE : » Alors, ça vient cette bière ! C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? T’attends que je sois complètement déshydraté ou quoi ? »
ANAÏS : » Je serai comme le tuyau du gaz… in… flexible ! »
FELIX ROULARD : » Alors comme ça, c’est toi Frédo qui me tire des balles dans la tête dès que j’ai le dos tourné ? Tu sais que c’est pas très sympa ça ! »