TATAVE – Médecines douces… médecines douces… Oberlin et films de culs… excuse moi du peu ! Remarque, tu ne risques pas d’alourdir le déficit de la sécurité sociale avec ton traitement, mon gaillard ! T’as trouvé les bons médicaments génériques…
ALAIN. – T’es une bonne nature, toi, Marcel. T’as même pas envie de savoir avec qui elle te trompe ? MARCEL. – A quoi bon ! J’ai pas envie de me fâcher avec la moitié de la commune…
ELOÏSE – Eh bien moi, je pèse mes mots et je dis, comme Barack :Yes we can !
EDOUARD – Troussepoil ! Tu te rends compte ma puce, je vais faire Troussepoil… SOLANGE- C’est moi qui vais te le retrousser le poil si tu ne te magnes pas à retourner dans le magasin.
ALAIN – Oh là la gueuse ! Qui es tu donc pour oser rudoyer ainsi mon plus fidèle écuyer ? EDOUARD – Faut pas lui parler comme ça à Solange… Y a des mots qu’elle n’aime pas entendre…
HUGUETTE – Alors comme ça, tu recherches une diseuse de bonne aventure ?Tu tombes pile poil duchesse, c’est ma spécialité
ALAIN.- T’es sauvée, je suis là, gamine ! MAURICETTE – Veux-tu bien retirer tes mains. Gouzât… profiteur… cosson !
MARIE-EULALIE- Si les circonstances sont contre nous, mon pauvre Paul, c’est que je ne mérite pas qu’elles soient avec nous…
MARIE-EULALIE- Je vous salue Marie et les tous anges du saint esprit qui nous donnez notre pain du matin avec la Ricorée et les croissants, n’oubliez pas aussi le beefsteak et les frites du midi
EDOUARD, montrant sa main. – Il m’a calorifugé la main pour l’hiver, le plombier !
PAUL- Mon dieu Eloïse ! Vous êtes… vous êtes… resplendissante.Ah madame, si votre ramage ressemble à votre plumage, les hôtes de ces bois n’ont qu’à bien se tenir.
MARCEL-Si vous ne bougez pas, je vous envoie un car de CRS, vous allez moins rigoler tout à l’heure…
SUZANNE- J’avais pas prévu faire ça aujourd’hui… Je m’en allais faire mes courses chez Proxi… Y a mon Raoul qui va m’attendre à la maison… Y va s’demander où je suis passée.
PAUL- Emile, retirez votre casquette !- Il n’y avait pas de casquette au moyen âge….
ELOÏSE- Viens Gwendeline, montons, comme chaque jour, en haut du donjon. Sœur Marie Eulalie a longuement prié cette nuit, dans la chapelle, pour le retour de ton père…
PAUL.- Mais bougre d’andouille ! Ne soufflez pas ça, ce sont des didascalies. SUZANNE, – Des disques à qui ?
PAUL- Mais c’est quoi ce bordel !
SOLANGE- Eh oh ! Un peu de respect pour les artistes. On n’a pas un métier facile nous autres et si vous croyez que c’est simple d’évoluer dans l’entourage du cinglé de la robinetterie…
ELOÏSE,- Tu as mis le feu en moi Marcel. MARCEL- Normal, j’suis un pro du chalumeau.
MIMILE – Et comment vous appelez vous ? GINETTE- Moi… je ne m’appelle jamais.
MAURICETTE,- Z’étais si zeune, père, quand vous partâtes… vous partutes… vous partites.
EDOUARD,- Messire Godefroy, vous n’aurez point le cœur de donner celui de votre fillotte à un vieillard certes riche, mais aussi sénile, boiteux et bossu…putain, rien que ça, il est pas gâté le vieux ! Alors qu’il y a tant de jeunes et jolis garçons dans votre domaine…