MEGGIE – Attends, tu es en train de me dire, Hubert, que tu viens de rater un beurre blanc ?
HUBERT – Mais enfin, ma petite fille, il est tout à fait normal que deux jeunes gens qui éprouvent l’un pour l’autre des sentiments réciproques, puissent échanger des gestes doux et même se toucher, se caresser, ce n’est pas un péché et…
MARIE-SOPHIE – Moi aussi, je tourne… je tourne folle ! Pose ta gamelle et reprends-moi en mains ! Touille-moi François !
GEORGES Pourquoi j’ai apporté une pelle, moi ? Ce doit être pour vous. Vous vouliez sans doute vous en roulez une ?
LUCIEN – Vingt euros ? C’est embêtant. Vous n’avez pas un plus p’tit billet ? Non ?! Vous vouliez donner combien au juste parce qu’on n’a pas un très gros fond de caisse pour vous rendre la monnaie.
DENISE – Oh que c’est bon ! Oh vingt dieux que c’est bon ! Du découenné… avec du beurre demi-sel. Elle est pas belle, le vie ?
DENISE – Désolée pour l’odeur, ma bonne Angèle, mais je viens de papoter cinq minutes avec un roquefort musclé et de rouler une galoche à un jeune Chinon.
DENISE – Et le restaurant, ça va ? HUBERT – Bof…
HUBERT – C’est quoi ce truc, on dirait une fronde.
FRANCOIS – J’aime votre petit renardeau, madame Renard !
ANGELE – Si jamais le voleur me tombe sous la main, je te lui colle un revers sur la tronche qu’il finira pas la partie au tie-break, croyez-moi.
MEGGIE – Ah François, tu as su m’émouvoir tout à l’heure quand tu m’as déclaré ton amour pour ma fille. Non, ne dis rien, tais-toi, laisse le bonheur t’étouffer.
FRANCOIS – Aguicheuse ! MARIE-SOPHIE – Tête d’abruti !
GEORGES – tous cas, ça fait plaisir de se retrouver unis dans les épreuves ! J’ai enfin l’impression enfin d’avoir une famille saine.