EORGES – M’est avis que ton père tient la grande forme ce soir, fiston ! S’il continue de rigoler comme ça, il va se bloquer les zygomatiques !
GERARD – Madame s’en moque éperdument et préfère jeter le dîner à la rue. Et tout ça parce que son pauvre mari arrive complètement crevé à la fin de sa semaine, harassé, fourbu, croulant sous les emmerdes et qu’il a osé faire une très légère réflexion sur les paupiettes de veau de madame ! Ah tu me déçois beaucoup Martine… vraiment…
GERARD – Vous ne pouvez pas regarder votre émission au lieu de me surveiller sans arrêt ?
GEORGES – A sa place j’aurais rapporté des sandwiches avec quelques feuilles de salade ! C’est peut être moins joli mais c’est plus nourrissant ! Et puis ça, au moins, il n’en a pas mangé de la semaine !
GERARD – Ouvre moi chériiiie…
GEORGES – Vous laissez pas abattre les p’tits loups ! Allez, venez manger un morceau avec votre vieux pépé.
JUSTINE – Ca fait huit jours que j’ai des nausées tous les matins…
JEROME J’aurais voulu qu’on m’aide, qu’on m’écoute, qu’on ne me laisse pas tomber comme une vieille chaussette mais … personne… J’étais tout seul… tout seul…
FRANCOIS BROCHET – Oui oui, mais à condition d’être bien outillé. C’est ce qui fait la différence avec les autres. Si vous vous pointez chez quelqu’un et que vous lui présentez un outil à moitié délabré, ça m’étonnerait fort que ce quelqu’un vous laisse toucher à sa tuyauterie.
MAITRE CESSION – Chère madame, ne voyant personne venir après avoir sonné deux fois, nous crûmes que nous nous trompâmes de jour.
GEORGES – Faut savoir faire de la place quand on devient gênant, c’est comme ça la vie ! Je suppose que vous êtes les futurs beaux parents de Jérôme ? Bonjour et au revoir ! Comment allez-vous ?
PHILOMENE – Ah Georges ! Je le savais depuis longtemps… je le sentais… Ce sont des sentiments que nous devinons nous autres, les femmes. Tu t’es enfin décidé à sauter le pas… GEORGES – Oh tu sais Philomène, à nos âges, on saute bien ce qu’on peut !
GEORGES – Philomène ! Veux-tu bien te tenir ! Mais, ma parole, t’as mangé combien de barres de lion pour être dans des états pareils ! Veux-tu bien rester tranquille ! Couché, couché j’ai dit !
GERARD – Bon eh bien voilà ; – Wolfgang Amadeus Mozart, compositeur autrichien né à Salzbourg en 1756 et mort à Vienne en 1791 à l’âge de 35 ans, fils du violoniste et compositeur Léopold Mozart 1719… 1700 1700 …
Gérard transformé en chef d’orchestre. Mozart a du se retourner dans sa tombe !
MAITRE CESSION – Alors moi, je suis le violon. CLOTILDE CESSION – Et moi la flûte.
JUSTINE – Polycarpe, oh Polycarpe, ne m’abandonne pas ! Ne t’en vas pas déjà !
FRANCOIS – Il paraît que j’ai les mêmes yeux, le même front, le même nez, les mêmes oreilles…
LEONIE – Ah ma petite Martine, je ne vous remercierai jamais assez du merveilleux cadeau que vous m’avez offert à Noël.