Vous dérangez pas pour nous !

Comédie en 3 actes, 5h – 5 f – 1 figurante en toute fin de pièce pour quelques répliques (ce rôle peut être tenu par une autre actrice déjà sortie de scène).

Un décor ( salle à manger-salon)

Durée : 1h50


Bien que très amoureux l’un de l’autre, Gérard et Martine passent leur temps à se disputer pour des broutilles, le moindre prétexte futile mettant le feu aux poudres. Et c’est forcément sur Georges que ça retombe. Il faut dire aussi que le père de Martine, qui vit sous leur toit et qui ne s’entend pas très bien avec son gendre, ne fait rien pour calmer le jeu. Il en a marre Georges, marre de marre ! Et pourtant, le bonheur est simple, mais ces deux là font vraiment tout ce qu’il faut pour compliquer les choses. Même leurs enfants, Justine et Jérôme, sont laissés pour compte et leurs petits problèmes de jeunes sont systématiquement zappés par leurs parents qui ont mieux à faire à se regarder le nombril. Si encore ils avaient des soucis, mais non ! Ils ont tout pour être heureux.
Puisqu’il en est ainsi, avec l’aide de leur grand-père, ils s’inventent des gros, des énormes, des immenses problèmes « sur mesure » et sèment une jolie pagaille dans la vie, somme toute, bien organisée de leurs parents.
Justine se déclare enceinte et annonce que Polycarpe, (chômeur, voleur, fils d’alcoolique) pourrait être « mathématiquement » le père, parmi les quinze prétendants possibles ; Jérôme raconte qu’il s’est fait viré de son école mais qu’il a trouvé du travail chez les parents de sa « fausse » petite amie qui sont notaires et qui doivent venir se présenter cet après-midi. Pour la circonstance, et afin d’être à la hauteur, il a transformé son père, vendeur de vélos chez Décaroulon, en chef d’orchestre philharmonique des Pays de la Loire. Voilà donc notre Gérard aux prises avec Mozart, lui qui ne connaît que l’intégrale d’Adamo ! Quant à Georges, il a bouclé sa valise et « s’apprête » à rejoindre Philomène, une adhérente du club du troisième âge, qui veut bien l’accueillir sous son toit. Excellente partenaire de belote mais collante comme un boisseau de puces ! Et ça marche ! Panique à bord !Mais voilà que Papy, l’instigateur de cette mise en scène, ne maîtrise plus la situation. Tout dérape, plus rien ne se passe comme prévu. Voilà que Philomène arrive sans prévenir ; le faux notaire, interprété par le « très légèrement amnésique Raymond », ami de Georges, a oublié la moitié de son texte ; sa femme Clotilde accumule les bourdes et sa pseudo-fille, Marie-Sophie, n’est autre que la petite amie du jeune plombier que tout le monde prend pour Polycarpe…
Et dire que sans les paupiettes de veau, tous ces gens ne se seraient peut être jamais rencontrés…
C’aurait été vraiment dommage pour votre plaisir et celui des spectateurs.

Des rôles équilibrés pour un texte enlevé, servi par des répliques courtes, vives et comiques. Vous devriez prendre beaucoup de plaisir à lire ce texte et à le jouer !

Si une troupe n’a pas suffisamment d’acteurs « âgés », on peut sans problème imaginer Maître Cession et de sa femme plus jeunes. Il suffira, dans ce cas, de modifier ou de supprimer quelques répliques et faire de Raymond, le copain de Georges, un plus jeune collègue de travail.


 

 

Remarques diverses:

Cette comédie, dans la lignée de « Mauvaises pioches » et de « Larguez les amarres » devrait séduire un large public et plaire à de nombreuses troupes théâtrales. Les rôles sont assez équilibrés, le texte est enlevé et les répliques sont courtes, vives et comiques.

Ce texte est déposé à la SACD . Il est édité et disponible chez Art et Comédie : http://artcomedie.com