Y’a pas de mâle à ça

Comédie en 5 actes, 5f – 5h et 1 ou plusieurs figurants en toute fin de pièce


Un seul décor : un salon-salle à manger dans une petite ville des Charentes.

Durée : 1h50-2h00

NB : le rôle de Marion peut, sans problème, être adapté à une personne plus âgée.

Il existe une version 2 dans laquelle le rôle de Richard passe de 46 à 72 répliques.


Tous les ans, à la même époque, Françoise et Irène, accompagnées de leurs maris et de leur fille, viennent souhaiter l’anniversaire de leur sœur Lucie qui habite, seule, la vieille demeure familiale dans le fin fond des Charentes. Et comme tous les ans, Lucie leur sert le grand jeu de la solitude, de leur abandon et de leur indifférence à son égard. Au delà des cadeaux, aussi prévisibles qu’inutiles, Marion, sa gentille nièce, l’a inscrite, à son insu, dans un club de rencontres. Et voilà donc que débarque, en plein fête anniversaire, Barnabé, un inspecteur de police très efficace dans son travail, mais d’une timidité maladive envers les femmes. Il est accompagné d’Emilienne, sa possessive mère qui cherche à le marier à tout prix tout en contrôlant attentivement ses choix. Situation pas facile à gérer surtout que Lucie est un tantinet androphobe et qu’elle a une fâcheuse tendance à fuir devant les hommes.

L’arrivée de Achille Van Der Proutt, un excentrique belge, ne va rien arranger à la rencontre et la rivalité entre les deux prétendants va très vite tourner à l’affrontement.

Mais qui est donc cet original monsieur Proutt qui parle des femmes avec autant de dureté et d’irrespect ? Ne serait-ce pas Momo la Soudure, le célèbre proxénète belge, en quête de chair fraîche ?

Et qui est donc cet énigmatique voisin Richard qui arrive sans arrêt pour annoncer quelque chose d’important et qui se fait jeter dehors, à chaque apparition, par Bruno et Roger, les beaux frères de Lucie ?

Et pourquoi Lucie disparaît-elle en pleine nuit, sans prévenir personne, apparemment enlevée par des ravisseurs ?

Et pourquoi y a t-il du sang sur la poignée de la porte du jardin ?

Il n’en faut pas davantage à Barnabé pour oublier sa timidité maladive et retrouver ses instincts de policier en passant tout le monde en revue, y compris sa propre mère…

Et si un simple quiproquo était à l’origine de tout ce chambardement…

NB :Cette très amusante comédie, un tantinet décalée, de la même veine que les précédentes de l’auteur, offre à chaque acteur et actrice un nombre sensiblement égal de répliques (une centaine) et un temps de présence sur scène intéressant. Seul le rôle de Richard, bien que très agréable, est un peu moins long (50 répliques environ) Les figurants en fin de pièce sont souhaités mais ne sont pas indispensables. Les dernières répliques peuvent être données, en voix off, en provenance des coulisses.